J’ai cette semaine partagé un moment d’échange privilégié avec la Ministre du Tourisme, Nathalie Delattre.
Alors qu’elle me présentait la feuille de route de son Ministère à la suite de ses échanges avec le Premier Ministre, plusieurs sujets très importants ont pu être abordés.
Il a ainsi été question des PGE et des charges d’exploitation, des conditions d’emploi, des auto-entrepreneurs, du Fait maison, de la loi de simplification, de la promotion de la France, de ses professionnels et du futur d’Atout France...
Nous avons aussi évoqué la prochaine loi de modernisation du titre-restaurant et la pérennisation de l’usage alimentaire des titres-restaurant auquel les gouvernements successifs sont attachés.
J’ai expliqué que les professionnels de la restauration étaient fermement opposés au dévoiement du titre-restaurant. Toutefois, conscients de l’évolution des comportements et afin de répondre à la demande des salariés bénéficiaires de titres-restaurant, ils étaient prêts à soutenir une issue consensuelle consistant à organiser un double plafond de dépense en titre-restaurant.
Cette solution aurait pour avantage de continuer de flécher une partie des titres-restaurant vers la restauration et de sécuriser un usage conforme à son objet.
La Ministre s’est montrée très intéressée par cette solution, m’interrogeant immédiatement afin de savoir si elle est partagée par nos collègues de l’UMIH.
Son message était clair, pour aboutir, au-delà du bien-fondé et de la pertinence de nos propositions, nous devons faire consensus entre professionnels, entre organisations représentatives et ainsi faire front commun.
De la bouche même des gouvernants, si nous voulons faire évoluer le cadre législatif et réglementaire dans lequel les professionnels exercent, c’est tous ensemble, qu’il nous faut agir.
Alors que la profession entre chaque jour un peu plus dans la crise, l’heure est à l ‘union entre tous les professionnelles et toutes les organisations.
Les dossiers sont nombreux, les enjeux importants pour l’économie tout entière et particulièrement celle de notre secteur. N’attendons pas qu’il soit trop tard.
Catherine QUÉRARD
Présidente