Chers collègues, chers amis,
La Direction Générale du Travail a publié ses premiers résultats temporaires de la représentativité des organisations patronales.
Plusieurs informations importantes sont livrées.
La première est que l’UMIH reste la première organisation professionnelle du secteur HCR. Elle devient même majoritaire, représentant 51% des professionnels adhérents à une organisation au sein du secteur HCR.
La deuxième, c’est que le GHR, fondé début 2023 et dont l’audience a été analysée sur les chiffres de la précédente mandature présidentielle devient, à l’occasion de cette première enquête de représentativité, la deuxième organisation professionnelle représentative pour le secteur des hôtels, cafés, restaurants et la seule et unique organisation représentative pour la restauration en libre-service et concédée.
Enfin le GNC, le Groupement National des Chaines reste la troisième organisation du secteur HCR avec un poids de 17%.
Certes, ces chiffres peuvent paraitre décevants car le GHR ambitionne de peser toujours davantage dans le débat public.
Mais force est de constater que, selon les chiffres provisoires de la Direction Générale du Travail, le GHR pèse pour un tiers dans le paysage syndical du secteur HCR.
Fort de ce poids, le GHR entend bien continuer de porter sa voix.
Une voix différente. Celle qui par exemple, refuse la signature d’un nouvel accord de branche augmentant les salaires des apprentis. Pourquoi ? Parce que le cout de l’apprentissage n’a jamais été aussi élevé et qu’augmenter encore les salaires des apprentis risque sérieusement de dissuader les entreprises de les embaucher. Des entreprises qui savent qu’elles seront vraisemblablement amenées à contribuer prochainement au financement de la formation des apprentis et veulent privilégier la qualité de la formation à l’importance de la rémunération. Oui, les professionnels du GHR pensent que l’avenir de l’apprentissage dans notre secteur passe par la qualité de la formation dispensée et non par l’augmentation des salaires des apprentis, qui dois-je le rappeler ne représente que 5 % des effectifs du secteur.
Voici la voix dissonante et surtout pragmatique et professionnelle que nous portons et devons plus que jamais porter.
D’autres dossiers exigent tout autant notre détermination si nous voulons aboutir. Je pense notamment à notre combat pour que les entreprises qui n’ont pas d’autre choix que de recourir aux services d’auto-entrepreneurs puissent le faire sans risquer d’etre sanctionnées et à nos combats contre la hausse des prix de l’énergie ou contre le dévoiement du titre-restaurant.
Oui, Chers collègues, chers amis, notre place de deuxième organisation professionnelle du secteur HCR et de seule organisation professionnelle du secteur RCLS engage notre responsabilité d’élus.
À l’instar de la CPME, deuxième organisation interprofessionnelle dont je viens d’intégrer le Comité exécutif au côté de son nouveau Président, le GHR doit continuer d’etre une force de résistance, de progrès et de propositions.
La représentativité, ainsi reconnue à notre jeune organisation, oblige les parlementaires et le gouvernement à solliciter notre avis avant tout projet de loi ou de décret, je le rappelle.
C’est pour cela que je compte sur vous pour continuer, en dépit des difficultés, à servir et accompagner les professionnels qui nous font confiance. Pour combattre la pénurie d’emploi qualifié, protéger les marges face à l’inflation des charges d’exploitation et donner à tous les professionnels les moyens d’exercer leur métier dans les meilleures conditions.
Je compte sur vous TOUS pour porter haut et fort la voix du GHR et fédérer de nouveaux professionnels.
Nous sommes tous convaincus de notre volonté à agir pour le bien de nos entreprises et de nos métiers. Nous avons à nos côtés des collaborateurs déterminés à nous aider. Alors continuons ensemble le travail.
Je vous remercie de votre engagement.
Catherine QUERARD
Présidente