Chers collègues, chers amis,
Une semaine après mon élection à la présidence du GHR, je viens vous confirmer avoir repris les dossiers que m’a confié Didier Chenet dans le cadre de sa succession.
Pour le compte de l’hôtellerie, des discussions se sont enfin engagées à propos de l’accord intervenu entre la Présidente de la Région Ile-de-France et le Ministre des transports organisant le triplement de la taxe de séjour afin de financer les transports en commun de la région.
Le GHR dénonce depuis le début un accord passé dans le dos et sur le dos des hôteliers.
Le gouvernement a accepté d’ouvrir une fenêtre de négociation. Fabienne Ardouin, Vice-présidente et François Gauthier, Président de la branche des hôtels s’appliquent à en profiter pour réduire l’augmentation de cette taxe de séjour additionnelle.
Pour le compte des cafés, bars, brasseries et des restaurants, le GHR a multiplié les interventions afin d’éviter que la dérogation permettant d’acheter des produits alimentaires au moyen de titres-restaurant dans la grande distribution ne soit pérennisée. Le Ministre de l’Économie avait en effet déclaré ne pas y être opposé.
Nous avons expliqué que si nous comprenons le problème de pouvoir d’achat de nos concitoyens, la mise en œuvre de cette dérogation depuis le mois d’octobre 2022 a coûté 200 millions d’euros aux restaurateurs.
Romain Vidal, référent titres-restaurant au GHR et Franck Trouet, délégué Général, ont été auditionnés par la Rapporteure du projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale à ce sujet. Le GHR a écrit aux parlementaires. Il s’est assuré du soutien du gouvernement pour que la dérogation n’excède pas un an de plus et demandé que les titres-restaurant retrouvent leur usage premier au plus vite.
J’ajoute que le GHR n’a pas manqué de soulever l’exclusion des salariés du secteur de cette mesure « anti-inflation » en raison du régime des avantages en nature dans notre secteur. Le GHR a demandé un coup de pouce à leur attention.
Enfin, cette semaine, Laurent Fréchet, Président de la branche des restaurateurs participait à la première réunion de travail à Bercy à propos du projet de mention obligatoire sur les cartes et menus des plats non préparés sur place.
Le GHR veut profiter de ce projet pour moderniser et démocratiser le fait maison. Pour notre organisation, l’obligation d’indiquer sur les cartes les plats non préparés sur place n’a de sens que si les professionnels peuvent enfin se tourner vers un label fait maison en phase avec les pratiques d’une restauration moderne.
A titre d’exemple, il faut, selon nous, autoriser les légumes blanchis dans la réalisation d’un plat fait maison.
Au-delà de ces dossiers, le travail se poursuit afin de trouver des solutions à l’un des problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les professionnels : la pénurie de personnel.
Je reviendrai vers vous à ce sujet très bientôt.
Les équipes du GHR sont mobilisées. Le travail continue.
Bien à vous tous,
Catherine QUÉRARD
Présidente