Chers collègues, chers amis,
Alors que la semaine dernière a été marquée par un changement de Premier Ministre et de gouvernement, le GHR continue d’œuvrer dans l’intérêt de ses membres et de la profession.
J’ai notamment eu un très long échange avec le Directeur Général de la DGE, la Direction Générale des Entreprises, l’administration qui accompagne Bercy dans tous ses travaux.
Nous avons évoqué la situation financière des entreprises qui tend encore à ses dégrader et plus particulièrement celle des restaurateurs, des cafetiers ou des hôteliers qui ne parviennent plus à rembourser leur PGE quand bien même de nouveaux délais viennent de leur être accordé. Une solution est en cours de construction avec l’administration. Elle vous sera prochainement présentée.
Quant aux entreprises encore tenues par des contrats de fourniture en électricité ou en gaz à des prix exorbitants, nous allons engager en leur nom des négociations avec les principaux distributeurs afin qu’ils acceptent de les renégocier. Une enquête vous sera prochainement adressée avec notre partenaire Food Service vision. Je vous invite à y répondre afin de nous donner les moyens d’aboutir dans notre démarche.
Nous avons aussi échangé avec l’administration sur notre notre proposition consistant à autoriser un recours encadré aux auto-entrepreneurs dans notre secteur d’activité. L’administration a reconnu l’intérêt de cette proposition, notamment dans la perspective des prochains Jeux olympiques et paralympiques, nous invitant à travailler à une position commune avec nos collègues de l’UMIH et à sensibiliser au plus vite la nouvelle Ministre du travail.
Je continue de considérer que cette solution doit être offerte à nos professionnelles et j’entends la mettre à leur disposition au plus vite afin de faire face à la pénurie de personnel salarié.
Nous avons aussi continué d’alerter sur les conséquences de la future application de la directive européenne DSA. Selon nos informations, le Ministre de l’Économie doit écrire très prochainement au Commissaire européen Thierry Breton en charge de dossier. Il est en effet indispensable de revoir ce texte dont l’application par Google aurait pour conséquence de faire perdre 10% de visibilité sur internet aux hôtels indépendants et aux restaurateurs. Le GHR écrira lui aussi au Commissaire européen pour soutenir la demande de Bruno le maire.
Nous avons aussi continué de plaider pour une équité fiscale et règlementaire entre les hôtels et les meublés de tourisme ;
Alors que le projet de loi d’Annaïg Le Meur « visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif » doit revenir à l’Assemblée Nationale à la fin du mois de janvier, le GHR propose notamment de laisser en l’état après la Loi de finances 2024 le régime fiscal modifié sur les revenus des meublés de tourisme (30% d’abattement au lieu de 71% avant) et d’introduire une obligation de sécurité dans les meublés de tourisme.
Le GHR propose ainsi que « la location d’un meublé de tourisme (soit) subordonnée au respect d’obligations de sécurité et de lutte contre les incendies proportionnées à l’activité et au public pouvant être admis définies par voie réglementaire ».
Enfin le GHR s’est mobilisé sur deux dossiers propres aux restaurateurs et aux cafetiers.
Le dossier des Titres restaurants et plus encore de la régulation du marché. Des échanges sont en cours avec les émetteurs de titres restaurants. Il s’agit pour nous de négocier de meilleures commissions pour nos membres. Il s’agit aussi de travailler avec eux et le gouvernement à une réforme du marché faisant que les restaurateurs et les commerçants ne soient plus les seuls à payer.
Le projet de proposition de loi sur la transparence des cartes et menus. Après une longue réunion de travail avec nos collègues de l’UMIH nous avons officialisé notre opposition à un projet visant à rendre obligatoire l’affichage de la mention « non fait maison » si cette obligation nouvelle ne devait concerner que les seuls restaurants et n’était pas accompagnée d’une révision de la notion de « Fait Maison ».
Pour le GHR et l’UMIH il est indispensable que cette obligation d’affichage concerne tous les plats, burgers, sandwiches et autres pizzas servis tant en restauration que dans d’autres commerces comme les boulangeries ou les traiteurs.
Il est tout aussi essentiel que la mention « Fait Maison » soit modernisée afin de prendre en considération les pratiques de la restauration d’aujourd’hui (comme le recours à des légumes blanchis ou aux ovoproduits).
A défaut le GHR devrait faire opposition au projet.
Le travail continue ;
Catherine QUÉRARD
Présidente