Au moment où sonne la reprise tant attendue des restaurants en France, le Club de La Table Française a célèbré l’événement en organisant mercredi 9 juin un déjeuner débat avec l’ensemble des acteurs de la restauration, depuis les fournisseurs (filières agricoles, grossistes, distributeurs...) jusqu’aux restaurateurs en présence de parlementaires et de représentants du gouvernement. L’occasion de revenir sur la gestion d’une crise inédite et inattendue de près de 15 mois, dont 10 de fermeture et de dresser les perspectives d’un secteur hors-norme, tant par son importance économique que par son empreinte culturelle. L’hôtellerie-restauration représente en France 8 % du PIB et 2 millions d’emplois, dont 1 million d’emplois directs. Ancrés dans l’art de vivre à la française et synonymes de convivialité, les restaurants ont bénéficié du soutien massif des Français tout au long de la crise. Cet élan de solidarité, relayée dans les médias, a facilité la prise de parole des représentants du secteur pour porter la voix des restaurateurs et apporter leur connaissance de terrain auprès des pouvoirs publics, qui les ont entendues.
Didier Chenet a salué le rôle essentiel qu’ont tenu les syndicats durant la crise pour co-construire des solutions avec les pouvoir publics. Il a affiché également sa volonté de créer une confédération représentative du secteur afin de continuer cette collaboration avec l’État. Bouleversé par la crise, le secteur a en effet besoin dans l’immédiat de mesures prenant en compte la diversité des situations des entreprises touchées. Il a également évoqué l’ambition de mener une réflexion collective sur son attrait auprès des collaborateurs et ses engagements pour répondre aux nouvelles attentes sociétales.
Il a également énoncé plusieurs propositions immédiates pour assurer la reprise du secteur et ses perspectives pour pérenniser son secteur :