Mes chers collègues, chers adhérents,
Certains d’entre vous se sont émus à la lecture du Communiqué de Presse annonçant que « les 4 Organisations Patronales HCR travaillent sur un rapprochement en vue de la création d’une nouvelle et unique Organisation Patronale du secteur ».
Je comprends parfaitement cette émotion et il apparaît nécessaire que des explications soient apportées.
La crise sanitaire que traverse notre pays depuis plusieurs mois a été un véritable cataclysme pour les professions que le GNI s’est engagé à défendre. Tout a été bouleversé, toutes nos certitudes ont volé en éclat, toutes nos habitudes de travail ont dû être repensées, tout notre avenir a été mis en suspens et la place particulière qu’occupe notre secteur a été mise en pointillés par les services publics, menaçant la survie de nombre de vos entreprises.
Dans ce contexte, le GNI a œuvré avec vigueur et volontarisme pour défendre les intérêts de vos entreprises, sans jamais se démettre de ses valeurs fondatrices et fondamentales qui forment toute son ADN : savoir porter haut et fort, avec humanité, force et respect, la parole des entreprises indépendantes du secteur HCR. J’en profite ici pour remercier avec vigueur et détermination nos élus et nos collaborateurs pour l’immense travail et l’efficacité qu’ils ont su fournir afin de faire vivre encore et toujours nos valeurs desquelles nous ne saurions nous écarter.
Dans ce moment exigeant, nous pouvons être très fiers d’avoir su tenir le cap : nos exigences ont su être entendues au plus hauts sommets de l’État et, bien que temporairement affaibli par la crise, notre secteur reste un pilier fort de la République Française. Cependant, un constat s’impose : nos organisations patronales ont pu obtenir de tels résultats parce qu’elles ont su s’allier et porter d’une seule voix les revendications de notre secteur. La force du collectif, la valeur du dialogue et des solutions négociées ne fait aucun doute et doit nous amener à nous questionner pour l’Avenir.
C’est parce que je partage la conviction que nous ne saurons, dans la durée, défendre, avec ardeur et résultats, les intérêts des entreprises que nous représentons qu’en étant unis face à l’adversité que je propose aujourd’hui la création de cette nouvelle entité. Cette réflexion doit être menée conjointement, dans un esprit de confiance et cohésion . Je suis convaincu qu’il y a là matière à réussir à faire évoluer positivement l’ampleur de nos actions en direction des entreprises que nous représentons.
Le projet est bien, d’abord, celui de la création d’une nouvelle organisation.
Chacune des organisations historiques aura à cœur d’apporter ses valeurs dans la construction de cette nouvelle organisation et je peux vous garantir que les femmes et les hommes qui ont fait et font encore le GNI sauront y contribuer, y trouver leur place, forts des valeurs qui ont présidé à la fondation du GNI, à son éthique : défendre les intérêts des entreprises indépendantes, patrimoniales.
Personne ne doit se sentir exclu, oublié et encore moins trahi. Bien au contraire, mon engagement dans ce projet n’a d’autre objectif que d’affirmer nos valeurs tout en construisant l’Avenir. C’est avec vous que de telles décisions engageantes doivent être pensées, réfléchies, améliorées.
En venant à notre rencontre, les trois autres organisations professionnelles ne pouvaient mieux reconnaître la place incontournable et les qualités du GNI. Soyez-en fiers !
Il est temps de mettre de côté les rancœurs des uns envers les autres : notre profession, notre Avenir méritent mieux que cela, tout particulièrement par les temps actuels. Je crois qu’il en va de notre survie !
C’est l’honneur, la fierté et l’esprit solidaire du GNI et cela demeurera !
D’ici là nous allons débattre, recevoir vos remarques, questions, entendre vos recommandations, sans rien lâcher du combat actuel pour nous sortir de la crise.
Quant à la décision finale, elle reviendra bien évidemment à l’Assemblée confédérale du GNI.
C’est tous ensemble, adhérents, élus, collaborateurs et partenaires des trois autres OP que nous construirons cet Avenir qui doit nous sourire.
Très cordialement,
Didier Chenet,
Président