C’est la réponse de Pascal Mousset, Président du GNI Paris Île-de-France, à l’issue d’un week-end marqué par la multiplication des manifestations en tous genres, rave party en Bretagne, cortège de manifestants à Paris, explosion d’euphorie à Marseille, avec pour point commun : un mépris affiché pour les gestes barrières, la distanciation sociale, le port du masque.
« Ces personnes agissent comme si aucune épidémie, aucune mesure sanitaire n’était en œuvre. Ils n’imaginent pas ou se fichent des contaminations que leur comportement peut entrainer.
Et dans le même temps, les menaces se multiplient à l’endroit de nos professionnels régulièrement menacés de fermeture totale ou anticipée à 23 heures par exemple alors qu’ils respectent et font respecter le protocole sanitaire.
Cette situation ne peut plus durer.
L’État doit agir.
Il doit faire respecter les règles partout sur notre territoire et s’abstenir de fermer les bars et les restaurants, au risque de pousser nos concitoyens à se rassembler ailleurs : dans des lieux publics ou privés, extérieurs ou confinés comme les plages ou les bords de fleuve, les parcs, les villas et autres appartements à louer, les rassemblements s’opèrent sans respect des règles sanitaires.
Or, cela doit être dit, nos professionnels respectent, eux, un protocole sanitaire obligatoire élaboré sous le contrôle de la direction de la Santé qui garantit nos salariés et nos clients de toute contamination.
C’est de la discipline aussi que dépend notre salut et de la propension de l’État à la faire respecter. Chacun sa part. Nous faisons la nôtre. »