Chers collègues, chers amis,
Le 17 septembre, le GNI Paris Ile de France a rencontré la Directrice de cabinet du Préfet de police de Paris, en présence du patron des commissaires de Paris et du patron de la brigade de répression du proxénétisme qui gère les 500 plus gros établissements dits sensibles
La Préfecture de Police de Paris s’est montrée extrêmement grave en évoquant la forte augmentation du nombre de cas de personnes contaminées à la covid-19.
Elle a affirmé qu’une partie de ces contaminations se fait dans nos établissements :
8 clusters à ce jour sur une quarantaine de cas recensés à Paris viendraient de nos établissements.
Aussi a-t-elle confié que si la PPP s’était montrée plus conciliante que ses collègues de grandes villes de province, une telle mansuétude n’est plus de mise.
Elle a ainsi rappelé :
- que les établissements de type P ne sont pas autorisés à ouvrir et que si les établissements ont une autre activité de type N déclarés, ils ne peuvent ouvrir que cette seule activité,
- qu’un changement de type P à type N est possible sous réserve d’une demande et d’une instruction par la Préfecture (qui ne peut pas se faire en 2 jours),
- qu’aucune autorisation de nuit ponctuelle n’est délivrée en ce moment,
- que les soirées dansantes ne sont pas autorisées,
- que les consommations debout sont interdites y compris à l’extérieur pour les bars et les cafés.
La PPP nous a demandé de rappeler à nos adhérents le strict et complet respect des règles sanitaires à tout prix.
Les sanctions vont tomber à l’encontre de ceux qui ne respectent pas le protocole sanitaire, pire, toute la profession pourrait devoir subir les conséquences du non respect par certains de ces règles au travers par exemple d’une obligation de fermer à 23h.
En réponse, le GNI Paris Île-de-France a rappelé :
- que nos professionnels étaient rappelés sans cesse à l’ordre par notre organisation sur le respect des règles et qu’ils faisaient certainement partie des meilleurs élèves,
- que nous étions surpris que des mesures fortes n’aient pas été prises auparavant contre certains établissements qui font n’importe quoi et mettent en péril la majorité de ceux qui font bien,
- que nous appelions cependant à ce que le ménage soit aussi fait sur les quais et ailleurs dans Paris car nos professionnels ne comprennent pas que ces apéros sauvages et interdits ne soient pas combattus au même titre et avec la même force que les débordements dans les ERP.
En conséquence, il nous appartient de vous alerter de façon encore ferme sur l’absolue nécessité de respecter et de faire respecter le protocole sanitaire stricto sensu.
Nous sommes à 2 doigts de voir le Préfet de Paris prendre des mesures encore plus restrictives pouvant aller jusqu’à la fermeture de nos établissements dans les zones où la covid sévît fort.
Plus que jamais, ils nous faut tous etre irréprochables et responsables.
Pascal Mousset
Président du GNI Paris Île-de-France
Laurent Fréchet
Président de la branche nationale de la restauration du GNI