Comme d’autres secteurs professionnels, celui des HCR est en tension, entre 80 000 et 100 000 postes sont à pourvoir, et rencontre des difficultés pour recruter qualitativement et quantitativement. Dans le cadre de la 4e édition du comité interministériel du tourisme qui s’est tenu le 17 mai présidée par le Premier ministre, Edouard Philippe, les organisations ont souhaité répondre aux défis d’attractivité des métiers de leur secteur.
Problème d’attractivité, de politiques ressources humaines, d’organisation du champ contractuel… il y a de multiples raisons à cette situation. De natures conjoncturelles autant que structurelles, ces éléments doivent être considérés rapidement et faire l’objet d’un traitement opérationnel.
Une déclaration commune des organisations a été signée ce matin autour de 4 leviers jugés prioritaires pour concourir à une meilleure attractivité des métiers et des emplois du secteur :
- Création d’une plateforme unique de valorisation des métiers et des formations,
- Une amélioration du cadre des emplois par le dialogue social,
- Améliorer la qualité de vie au travail (QVT) grâce à une approche contractuelle
- Diminuer les postes non pourvus en formant autrement
Cette déclaration engage les organisations aux côtés de l’Etat et les Régions pour améliorer d’ici trois ans très concrètement les conditions d’emploi et de formations du secteur.
Lors du comité interministériel du tourisme, le Premier ministre a annoncé le prolongement de la mission de la députée Frédérique Lardet pour la mise en place du comité de filière du tourisme. Accueilli très favorablement pour les organisations, ce comité de filière devra s’organiser de manière très opérationnelle autour de projets porteurs pour le tourisme français.
Ci-jointe ou en cliquant ici la déclaration commune des organisations : Des engagements en faveur de la qualité de vie au travail pour améliorer l’attractivité des métiers signée ce matin par les 4 présidents des organisations suivantes : Roland Héguy, président confédéral de l’UMIH , Jean-Virgile Crance, président du GNC, Hervé Dijols, président du SNRTC et Didier Chenet, président du GNI.