Didier Chenet, Président du GNI, a écrit au député Richard Ramos après que le député ait déposé une proposition de Loi 1526 visant à mettre fin à l’interdiction des préenseignes pour les restaurateurs en zone rurale et dans les petites agglomérations de moins de 10 000 habitants.
Si Didier Chenet salue l’initiative du parlementaire qui répond à la demande des restaurateurs, il regrette que cette proposition de loi ne vise que les restaurateurs. Pour le GNI, « la loi du 13 juillet 2015 interdisant les préenseignes est tout autant déconnectée de la réalité provinciale que la limitation à 80 Km/h imposée sur nos nationales. Ces mesures provoquent toutes les deux la même réaction de rejet et de colère. »
Et cette colère est légitime car chaque jour les indépendants de nos territoires perdent des clients du fait de cette interdiction. Didier Chenet souhaite que ces indépendants puissent compter à nouveau sur les préenseignes afin d’aider leurs clients à découvrir leurs établissements, à trouver leur chemin jusqu’à eux. « Car même à l’époque de la 4G qui reste inaccessible sur certaines parties de notre territoire les préenseignes restent indispensables ».
Si le GNI considère que la proposition de loi répond à la demande des restaurateurs et devra logiquement concerner les hôteliers-restaurateurs, il propose de la compléter en ajoutant « les hôteliers ou de façon plus générale l’hébergement touristique marchand » afin qu’aucune discrimination ni de déséquilibre concurrentiel ne puissent être reprochés au texte.
Selon le GNI, « les hôteliers souffrent comme leurs confrères
restaurateurs de la disparition des préenseignes. Il est nécessaire
d’autoriser ces préenseignes à ces acteurs majeurs du tourisme qui
participent de l’attractivité de nos territoires et à leurs activités
économiques, sociales et culturelles. »
La proposition de loi déposée par Richard Ramos sera examinée par la
commission des lois de l’Assemblée Nationale le 30 avril et en séance le
9 mai.