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Suspicion de prostitution ou d’exploitation sexuelle dans un hôtel : quels éléments doivent attirer votre attention et comme réagir ?

Le 24 juillet dernier, le GHR a rencontré Lénaïg LE BAIL, Cheffe de l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) et Emilie Bousquier, Cheffe du Pôle analyse et statégie de l’OCRTEH.

Il s’agissait d’évoquer leur mission de lutte contre le proxénétisme et la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et d’attirer l’attention du GHR sur la nécessité de sensibilisation du secteur de l’hôtellerie sur ce sujet.

À cette occasion, elles nous ont présenté leur travail ainsi que quelques données chiffrées particulièrement préoccupantes :

- 84% de l’exploitation sexuelle est logée (en appartement ou en hôtel),

-1053 victimes ont été identifiées en 2023.

- 53% des victimes sont françaises, dont 45% sont mineures.

Parmi les 47% de victimes étrangères, la répartition s’opère de la façon suivante : 62% sont originaires d’Amérique latine et des Caraïbes, 13% de Chine, 11% d’Europe centrale et orientale, 3% d’Afrique subsaharienne.

En tant qu’hôtelier, vous pouvez être confronté à ce type d’activité au sein de votre établissement.

Afin de vous protéger et de protéger les victimes des réseaux de trafic d’êtres humains, l’OCRTEH a mis en place une fiche réflexe, que vous trouverez ci-dessous, qui présente les éléments auxquels vous devez prêter attention et la marche à suivre en cas de doute.

Il pourra en outre être important de sensibiliser votre personnel en contact avec la clientèle.

Si vous suspectez un cas de proxénétisme ou d’exploitation sexuelle avant ou après le séjour, n’hésitez pas à contacter l’OCRTEH, sans avertir votre voyageur : dnpj-ocrteh-etat-major@interieur.gouv.fr

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