De nombreuses entreprises de notre secteur ont dû recourir à un Prêt Garanti par l’Etat (PGE) pour faire face aux difficultés financières rencontrées du fait de la crise sanitaire.
Dès la mise en place du PGE, le GNI, la CGAD et l’U2P ont alerté le Gouvernement sur les difficultés de remboursement de ces prêts pour les entreprises à l’échéance d’un an et sur l’opacité relative aux modalités de remboursement et tout particulièrement aux taux appliqués.
Le Gouvernement a dès lors lancé une négociation avec le secteur bancaire.
Ces négociations viennent d’aboutir.
Ainsi, les membres de la Fédération Bancaire Française (FBF) s’engagent à faire tout leur possible pour aider leurs clients à traverser la crise dans les meilleures conditions.
Les entreprises pourront librement étaler le remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) sur une période maximale de 6 ans comme le prévoit la loi de finances rectificatives du 23 mars 2020.
Les membres de la Fédération bancaire française réaffirment leur engagement de proposer cette option à prix coûtant sur la durée totale du prêt.
Pour les très petites entreprises et pour les petites et moyennes entreprises, cela doit permettre, dans les conditions actuelles de taux, de proposer une tarification maximale de 1 à 1,5% pour des prêts remboursés d’ici 2022 ou 2023, et de 2 à 2,5 % pour des prêts remboursés d’ici 2024 à 2026, coût de la garantie de l’Etat compris. »
Ces orientations sont positives même si elles ne répondent que partiellement à nos demandes.
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous :
- le communiqué du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance,
- l’infographie établie par la Fédération Bancaire Française (FBF).